Aux côtés de l’armée et de la police, le Service national de renseignement (SNR) faisait partie des « corps de défense et de sécurité ». Tous étaient alors « subordonnés à l’autorité à l’autorité civile ».

Seules la police et l’armée ne constituent désormais les « corps de défense et de sécurité », soumises à l’autorité civile. Le Service national de renseignement (SNR) est quant à lui une structure à part. Ce qui fait craindre l’émergence d’une SNR « échappant de droit à tout contrôle », selon Me Armel Niyongere, président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Burundi.