Jusqu’ici la majorité des deux tiers des membres de l’Assemblée nationale était requise pour l’adoption des lois.

Les nouvelles dispositions constitutionnelles permettent qu’une loi soit votée à la majorité absolue. Dans une Assemblée (60 % de Hutus, 40 % des Tutsis) qui sera dominée par le Congrès national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD). « Cela permettra à ce parti au pouvoir de continuer à prendre de graves décisions sur le pays sans aucun contre-pouvoir », s’alarme Me Armel Niyongere, l’un des leaders de la société civile burundaise.