L’accord d’Arusha et la Constitution disposaient que « nul ne [pouvait] exercer plus de deux mandats présidentiels » de cinq ans chacun.

Au terme de son second quinquennat, Pierre Nkurunziza est parvenu à se représenter pour nouveau mandat en 2015, réprimant dans le sang la contestation populaire. Avec la nouvelle Constitution, il pourra prétendre briguer de nouveau la magistrature suprême de son pays en 2020 pour un septennat renouvelable une fois. Autrement dit, l’actuel homme fort de Bujumbura peut se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034. Avec la possibilité de revenir aux affaires en 2041. Car le nouveau texte stipule désormais que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ».