Sur la colonisation et/ou la guerre d'Algérie




Au sujet de la colonisation, le candidat affirme que la France n'est pas coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Nord. Défenseur des aspects positifs de la colonisation, il lutte contre l'idée de repentance et estime que la France d'aujourd'hui ne doit pas porter la responsabilité de crimes commis il y a plus d'un siècle et demi, comme l'esclavage.

Le candidat estime que la colonisation ne peut être caractérisée comme un crime contre l'humanité, comme l'a affirmé Emmanuel Macron, et qu'il ne faut pas rentrer dans une forme de concurrence mémorielle avec les drames de la Shoah et du génocide rwandais. Il évoque toutefois un "fardeau" et ajoute qu'il serait prêt à présenter les excuses de la France.

Au sujet de la colonisation, la candidate souhaite renforcer l’unité de la nation, notamment par la promotion du roman national. Elle refuse l'idée des repentances d’État qui divisent. Elle défend notamment les aspects positifs de la colonisation, par exemple au niveau de la construction d'infrastructures.

Le candidat estime que la colonisation est un crime contre l'humanité et que la France doit présenter ses "excuses à l'égard de celles et ceux vers lesquels (elle a) commis des gestes" de "barbarie". Il nuance toutefois en expliquant qu'"il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie". et que celles et ceux qui vivaient en Algérie et servaient dans l'armée française n'étaient pas pour autant des criminels contre l'humanité.

Né au Maroc, le candidat condamne la colonisation mais invite les politiques à peser leurs mots. Selon lui, "la colonisation est un fait qui doit concerner les historiens". Il avait affirmé en 2012, lors de sa première candidature à la présidentielle que, s'il était élu, sa première visite de chef d’État aurait lieu en Algérie. Peu favorable à la repentance, il prône une relation apaisée avec les pays d'Afrique. Il estime également que les harkis ont le droit au respect, alors que les autorités françaises ne les ont pas protégés après la guerre d'Algérie.