Sur la position de la France lors d'élections africaines controversées




Pour le candidat, la France n'a pas à s'immiscer dans la politique intérieure des pays africains. Il se déclare toutefois fidèle à un engagement en faveur du respect du droit international, des droits de l’homme et des principes universels de liberté et de dignité de la personne humaine.

Le candidat souhaite veiller à ce que la France soutienne les mouvements citoyens comme Filimbi, Y'en a marre, Le Balai citoyen ou Tournons la page. Pour lui, le continent est aujourd'hui à la croisée des chemins et la France doit aider à un approfondissement démocratique.

Pour la candidate, l'Afrique francophone est encore majoritairement une zone de démocratie en trompe-l'œil, notamment l'Afrique centrale, où la démocratisation devra passer par la chute de certains "dictateurs". Pour elle, la France ne devra pas soutenir des dirigeants qui, par leurs politiques, maltraitent leurs populations. La France doit accompagner les États africains dans la mise en place de mécanismes de contrôle favorisant des élections libres et transparentes.

Le candidat estime que la France doit contribuer au renforcement des sociétés civiles. Il souhaite renforcer les organisations africaines régionales et s'appuyer sur elles pour assurer la bonne préparation et la bonne tenue des scrutins sur le continent.

La France doit selon lui cesser "d'apporter son soutien aux dictateurs africains et de cautionner des scrutins frauduleux". Le candidat veut accentuer le soutien aux mouvements démocratiques et mener une politique de dénonciation des biens mal acquis. La France appuiera les initiatives visant à renforcer les structures démocratiques et sociales des pays. Le gouvernement français devra selon lui veiller à ce que la société civile et les oppositions soient dotées des moyens techniques pour permettre les comptages de votes et la transmission des résultats de façon sécurisée. Enfin, l'exil des présidents sortants devra pour lui être garanti de façon à ne pas constituer d’obstacle à la démocratisation des pays.