Sur l'aide publique au développement




L'aide publique au développement sera conditionnée à la coopération dans la lutte contre l'immigration irrégulière depuis les pays d'origine. Il ne prend aucun objectif financier sur le développement, mais "il s'agit d'instaurer une véritable réciprocité pour faire respecter la souveraineté française".

L'aide publique au développement devra représenter au minimum 0,7% du PIB de l'État, ce qui deviendra une obligation légale. L'aide fera partie des partenariats avec les pays les plus pauvres et vulnérables, en particulier en Afrique, afin de travailler à un "développement harmonieux" qui apporterait une solution à la crise des migrants et des réfugiés. "C'est la grandeur de la France et son intérêt”, affirme le candidat.

La candidate souhaite mettre en œuvre une "véritable politique de co-développement" avec les pays d’Afrique, fondée prioritairement sur l’aide au développement de l’école primaire, l’aide à l’amélioration des systèmes agricoles et l’aide au renforcement des outils de défense et de sécurité. Elle n'exprime pas de position sur l'APD dans son programme mais estime que "la solidarité nationale doit s’exprimer à l’égard des Français" avant tout.

Selon lui, l'aide publique au développement devra bénéficier de davantage de moyens budgétaires, avec une augmentation progressive entre 2017 et 2030 et un objectif à terme de 0,7% du PIB. L'APD devra se concentrer sur l’Afrique subsaharienne, le Maghreb, les pays en crise et l’espace francophone. Le montant de l'aide sera examiné annuellement au regard d'engagements sur l’aide à la lutte contre les passeurs et le retour des migrants non autorisés. Une plus grande concertation européenne est selon lui nécessaire.

Le candidat s'engage à augmenter les moyens budgétaires alloués à l’APD et à tenir l’objectif d'y consacrer 0,7% du PIB. Pour lui, l’APD ne doit pas être instrumentalisée à des fins économiques et doit bénéficier aux pays les plus vulnérables. Avec cette aide, le candidat souhaite favoriser une réforme de la politique agricole mondiale afin de soutenir le développement de marchés régionaux et la transition écologique. "Il faut faire en sorte que les gens n'aient plus envie de partir, donc faire cesser les guerres et arrêter les accords commerciaux inégaux qui ruinent tous les pays africains et les populations qui s'y trouvent", affirme-t-il.