Le candidat souhaite prolonger les actions françaises au Sahel, tout en renforçant la formation et le soutien aux armées africaines dans la résolution de leurs conflits. Il estime toutefois que la France ne doit pas supporter seule, en Europe, le poids des actions de défense en Afrique.
Le candidat souhaite accentuer la coopération européenne dans le domaine de la défense. Il réclame que les partenaires de la France accentuent leur soutien logistique et financier aux opérations extérieures françaises, notamment en Afrique.
La candidate souhaite accentuer l’aide au renforcement des outils de défense et de sécurité avec les pays africains. Elle estime notamment la présence de l'armée française nécessaire au Sahel, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste.
Le candidat propose, avec l’Allemagne, une Europe de la défense "qui investit et qui protège". Elle devra être l'un des piliers d'une nouvelle politique en Afrique "où la paix et l’esprit d’entreprise construiront le siècle qui commence".
Le candidat s'engage à refuser la logique du choc des civilisations. Il compte sortir de l'Otan et refuser la participation de la France à toute alliance militaire permanente à l'exception des opérations de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU. "Nous sommes une nation universaliste. Notre vocation est à l'ONU", dans la recherche de la paix et dans la coopération privilégiée avec les pays émergents.